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Xaurus
Member Rosenbergia
Germany
1922 Posts |
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Xavier
Scientific Collaborator
France
12203 Posts |
Posted - 30/12/2020 : 21:04:47
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Stupid! And this merchant slaughters everything to make money... Look here. |
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Bennyboymothman
Member Rosenbergia
United Kingdom
1637 Posts |
Posted - 30/12/2020 : 22:09:16
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Where are those Beetles from? I assume he collected and named them? If he bought them from someone else, or they were donated to him, isn't he entitled to sell them? You can count me out on those prices though! That Mulciber is ridiculous for that price! |
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Xaurus
Member Rosenbergia
Germany
1922 Posts |
Posted - 30/12/2020 : 23:27:28
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without doubt this Mulciber devosi syn. n. = Anapausa armata ! |
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Xavier
Scientific Collaborator
France
12203 Posts |
Posted - 31/12/2020 : 08:58:35
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The publications containing the holotypes sold are here, here and there.
Easy money ? Nothing illegal, but nothing moral either, in spite of the special acknowledgements of this author ! |
Edited by - Xavier on 31/12/2020 09:04:51 |
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africaone
Member Purpuricenus
Belgium
484 Posts |
Posted - 31/12/2020 : 12:28:35
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location of holotype is not illegal but borderline (text below) as he recognised that he doesn't know where they will go (seeming yet sure there will not rest in his collection !) and wrote they will be " ... assigned to natural history collections." As he can't control himself where they will go after having sold them. "The holotypes are currently deposited in the private collection of the author, later they will be reassigned in different collections, named as below and in the future they will be assigned to natural history collections." |
s'il n'y pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème ! akuna matata .... |
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Francesco
Forum Admin
Luxembourg
9454 Posts |
Posted - 31/12/2020 : 13:12:43
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I read the papers (available on Facebook) and I wonder why papers like that are not sent to specialists before to be published.
Except for English language (full of mistakes), the paper contains a lot of erroneous statements and scientific errors.
Concerning Cornuscoparia barsevskisi: Cornuscoparia wollastoni (Lamiini, not Monochamini !) was never considered as a subspecies of annulicornis but as a morph ( = variety)
Jonthophana hirticornis was never considered as a subspecies of annulicornis but as a morph ( = variety)
Moreover, C. ochracea is characterised by a strong pronotal tooth (dente laterale conico "valido" armato) and antennomeres 5-11 black, as this specimen. C. ochracea has nothing to do with hirticornis concerning pronotal spine and antennae! Cf. the picture of the type here. The author claimed "antennae articles 7 to 11 entirely blackish ... these characters are also typical for C. annulicornis". Please, observe that type of annulicornis (literally "ringed antennae") shows no black antennomeres: http://bezbycids.com/byciddb/wdetails.asp?id=32425&w=o
The author synonymised a species (meeki) ignoring the type and its characters as well!
What the author showed as "ochracea female" (Fig. 28) is actually the typical hirticornis. Thus, it is right to synonymise them... but this is not the true ochracea!
(I have written these remarks on Facebook and I repeat here for peoples who do not have access to it.) |
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Bennyboymothman
Member Rosenbergia
United Kingdom
1637 Posts |
Posted - 31/12/2020 : 19:39:53
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It seems like someone wants to buy them! |
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Xavier
Scientific Collaborator
France
12203 Posts |
Posted - 02/01/2021 : 09:57:42
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Vadim Voitsekhovskii is a member of our forum. |
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Xavier
Scientific Collaborator
France
12203 Posts |
Posted - 03/01/2021 : 16:58:04
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quote: Originally posted by Vadim
Im living in Indonesia and I cant save my holotypes because very wet climate here.
Having lived in subtropical regions, I understand your arguments. But wouldn't it be more reasonable to offer, or even sell, your typical series to a museum? |
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Andre
Member Rosenbergia
Germany
1694 Posts |
Posted - 03/01/2021 : 19:31:34
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That would be the right way. |
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Bennyboymothman
Member Rosenbergia
United Kingdom
1637 Posts |
Posted - 03/01/2021 : 20:41:44
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If he collected them, then it's upto him what he does with said specimens? I have new species for a County in the United Kingdom in my collection, and I wouldn't ever part with them to a museum or sell them. Each to their own I guess. |
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africaone
Member Purpuricenus
Belgium
484 Posts |
Posted - 06/01/2021 : 12:24:30
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here is a peper concerning the subject published by a big daily journal in Belgium (I can send pdf that is more readable, i don't know how to post a pdf file)
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s'il n'y pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème ! akuna matata .... |
Edited by - africaone on 06/01/2021 12:26:24 |
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africaone
Member Purpuricenus
Belgium
484 Posts |
Posted - 06/01/2021 : 12:25:23
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Du ver «arbre de Noël» à la mouche «Beyoncé»: comment baptise-t-on les nouvelles espèces?
Des milliers de nouvelles espèces animales sont décrites chaque année. Qui les baptise, et comment ? Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen. Le chercheur Bryan Lessard avec des specimens de la fameuse «mouche Beyonce». - Bryan Lessard/AFP.
Par Geneviève Comby (Tribune de Genève) Le 30/12/2020 à 18:10
Il paraît que les plus beaux arbres de Noël poussent dans les océans. On y trouve en tout cas un drôle de petit ver marin qui, avec ses couleurs chatoyantes et sa couronne en panache, évoque effectivement la magie d’un soir de réveillon. On l’appelle d’ailleurs le « ver arbre de Noël ». Mais ça, c’est pour la dénomination commune. Officiellement, les scientifiques le connaissent sous le patronyme Spirobranchus giganteus, du latin mêlant spirale et branchies, le tout de grande taille. Une autre espèce marine est associée à la Nativité. Le « corail d’arbre de Noël » porte, lui, cette référence jusque dans son libellé scientifique : Antipathes dendrochristos (du grec dendro, arbre, et chrétien). Le premier a été baptisé au XVIIIe siècle, le second, en 2005. Entre les deux, le temps a un peu modifié les usages en la matière. Pour preuve, les hommages surprenants et les clins d’œil canailles ne manquent pas. Le règne animal compte notamment une salamandre Oedipina complex et une fourmi Proceratium google. Il existe une mouche aux poils dorés baptisée Scaptia beyonceae, en référence à la chanteuse de R’n’B. Les célébrités sont une mine inépuisable pour l’imaginaire des scientifiques. Boris Becker a son escargot de mer (Bursina borisbeckeri), Sting et le prince Charles leur grenouille (Hyla stingi et Hyloscirtus princecharlesi), les regrettés Frank Zappa et David Bowie leur araignée (Pachygnatha zappa et Heteropoda davidbowie), même Chewbacca, le personnage de La Guerre des étoiles, possède son hyménoptère, poilu forcément (Polemistus chewbacca), et maître Yoda son crustacé (Albunione yoda). Il y aurait, par ailleurs, une bonne dizaine d’espèces dont le nom fait référence à Barack Obama. Donald Trump, lui, s’est vu, entre autres, associé à un papillon dont la tête est ornée d’écailles jaune clair (Neopalpa donaldtrumpi).
On ne fait pas n’importe quoi La fantaisie ne manque pas. Pour autant, on ne fait pas n’importe quoi quand on nomme une nouvelle espèce. C’est avec le célèbre naturaliste suédois Carl Von Linné que se dessine, au XVIIIe siècle, le système de classification que l’on connaît aujourd’hui. Autrement dit, cette façon de nommer tout être vivant à l’aide de deux termes désignant d’abord le genre auquel il appartient, puis son espèce. Un système qui a dans un premier temps laissé une certaine liberté, comme l’explique Manuel Ruedi, biologiste au Muséum de Genève : « Pratiquement n’importe qui pouvait, après avoir observé dans son jardin un insecte qu’il croyait n’avoir jamais vu auparavant, lui donner un nom. On s’est donc rendu compte qu’on s’exposait au risque de voir les noms se multiplier pour une même espèce et qu’il fallait cadrer les choses. » Un code international de nomenclature zoologique (et botanique pour les plantes) a donc été élaboré au milieu du XXe siècle. Résultat : 200 pages destinées à guider la démarche sous la supervision d’une commission permanente dont le rôle est de trancher en cas de conflit. « Bien qu’il reste beaucoup d’espèces à décrire, des polémiques émergent parfois en ce qui concerne certains groupes, les oiseaux et les mammifères notamment », concède Manuel Ruedi. Soyons clairs, celui qui a le privilège de baptiser une nouvelle espèce n’est pas forcément celui qui l’a découverte, mais celui qui la décrit pour la première fois dans un article scientifique. Pour être adoubé, il doit notamment se baser sur un spécimen qui sera déposé dans un musée. Un spécimen dont la description détaillée ne doit correspondre à aucune espèce connue. Écarter cette éventualité constitue, en soi, un processus qui peut prendre des années. « Un collègue du Muséum national d’histoire naturelle de Paris a estimé que le délai se situe en moyenne autour de dix ans », relève le biologiste genevois, lui-même « papa », entre autres, d’une chauve-souris décrite pour la première fois en 2018, après de nombreuses années à avoir été étudiée sous un pseudonyme provisoire (Myotis spA). « Génétiquement, on voyait bien qu’elle ne collait pas avec les espèces connues », raconte Manuel Ruedi. « On lui a donné ce petit nom de manière informelle jusqu’à ce que nous soyons finalement convaincus qu’il s’agissait bel et bien d’une espèce nouvelle. » Mais avant de le baptiser officiellement, il a fallu faire le tour de la littérature scientifique pour voir s’il n’existait pas un ancien nom qui lui aurait déjà été attribué par le passé en tant que variante d’une espèce très proche (Myotis nattereri). Le cas échéant, cet ancien nom aurait eu la priorité. Ce ne fut pas le cas. Manuel Ruedi a donc choisi : Myotis crypticus (murin cryptique), du latin « caché », puisque cette espèce avait longtemps été confondue avec une autre. « Elle était cachée sous une fausse identité », sourit le biologiste.
Un cadeau d’adieu peu commun et hommage gênant Il n’est pas rare que le nom donné à une nouvelle espèce prenne la forme d’une dédicace à un artiste célèbre, à un politicien ou, de façon plus intime, à un frère, une sœur, un prof. C’est arrivé à Nicolas Perrin, professeur honoraire de l’Université de Lausanne. En 2018, ses collaborateurs lui concoctent une surprise de taille pour marquer son départ à la retraite. Leur cadeau d’adieu prendra la forme d’une rainette qui porte désormais le nom du professeur. Hyla perrini est une grenouille de la plaine du Pô dont les scientifiques se doutaient depuis un moment qu’elle était différente, et lui attribuaient un genre de pseudonyme, là encore. « Nos travaux ne consistaient pas à décrire l’espèce. Nous pensions que quelqu’un, un jour, le ferait et lui donnerait un nom », explique Nicolas Perrin. « Mes collaborateurs l’ont réalisé à mon insu. » Un « témoignage d’amitié » remis le jour de sa leçon d’adieu, et un « beau souvenir », avoue volontiers le scientifique. Marque d’admiration, allusion à un personnage célèbre, à une caractéristique morphologique de la nouvelle espèce, le nom choisi doit tout de même respecter certaines règles. Il faut, par exemple, qu’il compte au minimum deux lettres, selon le code de nomenclature zoologique. Mais puisque deux lettres suffisent, certains s’en sont contentés, comme dans le cas de la chauve-souris Ia io, que l’on suppose baptisée d’après la jeune prêtresse de la mythologie grecque.
Ce qui est sûr, c’est que nommer une espèce n’est pas un geste anodin. C’est « un acte pour la postérité », affirme Manuel Ruedi. D’où un certain nombre de garde-fous, de règles, qu’elles soient écrites noir sur blanc dans le fameux code ou tacites. Il faut notamment une cohérence entre les termes. Si le genre est latinisé et masculin, comme Myotis (oreille de souris), quelle que soit l’épithète, le nom de l’espèce associée se devra d’être latinisé et masculin, lui aussi. Il n’est, par ailleurs, pas bien vu d’attribuer son propre nom quand on a l’opportunité de nommer une nouvelle espèce, comme le rappelle Manuel Ruedi, « même si cette règle-là ne figure pas dans le code ». Celui-ci souligne, en revanche, que les auteurs doivent être attentifs à ce que les noms tiennent compte de ceux qui les utiliseront et donc que les termes soient prononçables et qu’ils ne soient pas offensants. Ce qui n’empêche pas les hommages gênants, à l’image de ce coléoptère, décrit en 1933 par le collectionneur allemand Oscar Scheibel qui le baptisa Anophthalmus hitleri.
Concours et mises aux enchères Si nommer une espèce est un privilège, le degré de satisfaction que cela procure varie sans doute selon les domaines. En parasitologie ou en entomologie, les découvertes se font presque à la pelle. Au point que la panne d’inspiration guette parfois. « Rien que pour les coléoptères on dénombre 300.000 espèces et cela ne représenterait que 20 ou 30 % de toutes celles qui existent », rappelle Manuel Ruedi. Un contexte qui pousse peut-être plus à se laisser aller à un peu d’humour et de légèreté. En ce qui concerne les mammifères, cependant, décrire une nouvelle espèce reste un événement relativement rare, qui ne se produit qu’une vingtaine de fois par an. Avec douze noms de petits mammifères au compteur, Manuel Ruedi avoue avoir, à chaque fois, « longuement réfléchi ». Peut-être pourrez-vous, un jour, comme lui, attribuer un nom à une espèce, car on assiste depuis quelques années à des concours, voire des mises aux enchères, lors desquelles le public est invité à apporter sa contribution au grand dictionnaire du vivant. Le Musée national d’histoire naturelle du Luxembourg a, par exemple, sollicité ses visiteurs, en 2018, à l’occasion d’une exposition baptisée Rock Fossil, organisée sous l’impulsion d’un de ses paléontologues fan de heavy metal. Le concours visait une espèce disparue du genre Ophiures,proche des étoiles de mer. Au final, une classe d’école primaire a remporté la mise avec un nom inspiré du monstre à tête de seiche Cthulhu, décrit par l’écrivain H. P. Lovecraft. Opération réussie à entendre Patrick Michaely, le porte-parole du musée. « L’événement a permis de donner un coup de projecteur à nos activités », se félicite- t-il.
Petit coup de pub D’autres institutions vendent le droit de donner un nom au plus offrant, notamment par le biais d’ONG environnementales. Il y a deux ans, Rainforest Trust a, par exemple, mis aux enchères le nom de douze espèces. Une action qui aurait rapporté la modique somme de 182.500 dollars. Parmi les animaux baptisés à cette occasion, un genre de petit ver marin aveugle, désormais connu comme Dermophis donaldtrumpi grâce à l’entreprise de construction durable EnviroBuild qui a déclaré vouloir ainsi mettre en lumière la problématique du changement climatique, sur laquelle l’ancien président américain a indéniablement beaucoup de peine à ouvrir les yeux. Une bonne action et un petit coup de pub au passage, ce qui ne fait pas partie des usages habituels en la matière, mais se produit parfois.
En 2004, la découverte du singe Titi de Madidi, en Bolivie, avait déjà abouti à une mise aux enchères organisée par une fondation de protection de la nature. Contre 650.000 dollars, l’animal avait été baptisé Plecturocebus aureipalatii (pour palace doré) par le casino en ligne GoldenPalace.com. La pratique ne fait pas que des heureux, mais comme l’argent de ces « sponsors » sert généralement à la préservation de la biodiversité, on s’en accommode. Ce qui est incontestable, c’est que la valorisation de la biodiversité passe par le fait d’attribuer officiellement un nom, comme le souligne Manuel Ruedi : « Décrire et nommer une espèce lui donne une existence légale, sans laquelle elle ne peut pas être protégée. » |
s'il n'y pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème ! akuna matata .... |
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